MISE EN SCÈNE

Présentation

Textes

MUSIQUE

Direction

Propos

DISTRIBUTION

Création

Musique

 

 

 

Accueil

SCÉNOGRAPHIE

Découpage

Dispositif

Décor

Costumes

Vidéo

Éclairage

Bodyart

PRODUCTION

Administration

Personnel

Renseignements

retour

Dispositif scénique

 

 

L’orchestre est dans la fosse. Pour les lieux ne disposant pas de fosse d’orchestre, celui-ci prend place en bas de scène ou sur scène, hors de la surface de jeu. Le chef est relayé par des écrans de contrôle. Pour le continuo, l’orgue positif est soit en fosse et surélevé, soit sur scène, en dehors de la surface de jeu, avec le récitant.

Pas de symboles religieux marqués, mais un système d’images –  lumière, costumes, scénographie, décor, vidéo – lié aux édifices et diverses représentations spirituelles. Un volume modulable figure une ziggourat, le temple de Jérusalem (détruit par Titus en 75), le Golgotha (puis le monument surmonté d’un temple : le Capitole). La lumière tombe parfois comme d’un vitrail gothique, ou provient des entrailles de la terre. Les antagonismes (vie / mort, femme / homme, jour / nuit, terrestre / céleste, Juifs / Fidèles, fils / père) sont tranchés par un troisième élément purement conceptuel (éternité, Esprit Saint, construction mathématique tridimensionnelle, etc.). Chaque opposition visuelle est délimitée par un pli, une rayure imperceptible et apaisante, évoquant aussi bien la doctrine chrétienne (chacune des trois entités divines de la Trinité) que les trois monothéismes contemporains.

L’aire de jeu est ainsi matérialisée par une symbolisation de l’hypostase, fondation de la foi, essence de la divinité. À cette surface en trompe l’œil, et toujours dans la notion d’hypostase, répond le système d’écrans (fils, fumée) qui accueille les images qui n’existent pas dans notre monde terrestre.